lundi 14 octobre 2013

Que fait la police?

Avant toute chose, je tiens à préciser que je n'ai RIEN contre les policiers, j'en connais beaucoup, je les respecte, je sais à quel point l'exercice de leur fonction est difficile tant par les situations auxquelles ils sont confrontés, que par la vétusté de leurs locaux ou l'obsolescence voire l'absence de leurs outils de travail. 
Ceci n'est cependant pas incompatible avec la contestation de certaines situations, de priorités d'action, ou de façon d'agir.

Venons-en donc aux faits qui durent depuis 2006!

Pour résumer: une interdiction de stationner 
- sans fondement
- impossible à respecter
Pourtant, les PV au constat erroné tombent régulièrement et les contestations restent lettres mortes.

En détail:
La rue Aimé Mignolet à Montignies-sur-Sambre se présente comme ceci:
capture d'écran Google Map
Comme vous pouvez le voir, on y trouve 5 immeubles à appartements. Chaque immeuble abrite 13 appartements, cela fait donc un total de 65 appartements. On trouve également une 15 aine de maisons. Cela représente donc un total apparoximatif (si 1 voiture par logement) de 80 véhicules. Or il est interdit de stationner tout le long des immeubles à appartements et certaines maisons ont un ou plusieurs garages. Il ne reste donc de la place que pour une 20aine de véhicules. Quelques habitants possèdent un garage à l'arrière de l'immeuble. On a beau retourner les chiffres (voitures, garages, habitants) dans tous les sens, la conclusion est toujours la même: les habitants de cette rue peinent à trouver un endroit pour stationner leur véhicule.

Pourtant personne ne comprend 
- pourquoi il est interdit de stationner devant les immeubles à appartement
- pourquoi il n'est pas autorisé de se garer en partie sur le trottoir, 
- pourquoi ce panneau n'a jamais été placé:

1er argument non valide: danger pour les piétons
FAUX: le piéton, la chaise roulante, la poussette (même pour jumeaux) peuvent passer aisément et en toute sécurité sur le trottoir car il est 
- particulièrement large (plus de 2m),
- séparé par des haies
Voir photo ci-dessous
Capture d'écran Google Map
2e arguement non valide: la largeur de la chaussée ne serait plus suffisante
FAUX, comme on peut le voir sur ces photos la circulation n'est absolument pas entravée, les véhicules de secours ne sont pas du tout gênés. Ci-dessous les photos déjà envoyées le 14/11/2006.



On pourrait imaginer que devant l'absurdité d'une telle interdiction de stationner, les agents de police du service Trafic feraient preuve de tolérance, que leur libre arbitre prendraient le dessus face à l'absurdité de la situation... mais non. 
Le pire, c'est que ce la "constatation" du PV est:
"Le véhicule était stationné 2 roues sur le trottoir,- obligeant les piétons à le contourner dans des conditions anormales de sécurité. Aucun chargement ni déchargement n'a été constaté durant notre présence sur les lieux." 

J'ai beau lire et relire, je ne comprends pas..., ce la ne correspond absolument pas à la configuration des lieux. 
Jeune maman, je me promène régulièrement ma fille en poussette et il m'arrive souvent de devoir descendre sur la route (en jurant) et nous mettre en danger car une voiture est garée sur le trottoir. Je suis la première à dire que ce genre d'infraction devrait être une priorité. Mais encore une fois, dans ce cas-ci, le reproche est sans fondement!

Verbalisée pour la 1re fois en novembre 2006, j'avais contesté le PV et envoyé une copie de la contestation à M. Gérard Monseux, alors échevin de la Voierie et l'aménagement urbain.
Ma contestation a été refusée, je 'ai pas voulu aller jusqu'au tribunal de police. Je n'ai eu aucune réponse de M. Monseux.

En 2007, mon compagnon a été verbalisé, nous avons de nouveau contesté et écrit au nouvel échevin responsable, à savoir M. Paul Ficheroulle avec les mêmes (non)résultats.

J'ai ensuite mis en location cet appartement, je ne me suis donc plus préoccupée de ce problème, mais voilà que cette semaine, alors que mon compagnon remettait une couche de couleur entre 2 locations, le voici à nouveau verbalisé. 
De nouveau, nous contesterons ce PV et enverrons une copie à M. Eric Goffart, échevin des Voiries et de la Sécurité routière.
Cette fois, nous ne baisserons pas les bras, si la contestation n'est pas acceptée, nous irons jusqu'au tribunal de police et si je n'ai pas de réponse de M. Goffart, je poserai la question au conseil communal.
- Il est hors de question de payer 110€ pour avoir gêné et mis en danger des piétons alors que ce n'est pas du tout le cas. 
- je demanderai à nouveau le placement de panneaux E9f via une "question écrite" au conseil communal.

MISE A JOUR:
Le 14/10/2013: j'écris à M. Goffart mais n'obtient de nouveau aucune réponse 
Le 17/10 à 10h49, je reçois un mail d'un journaliste de la Nouvelle Gazette pour fixer un RDV téléphonique, ce journaliste contacte également le cabinet de M. Goffart et comme par hasard, j'obtiens une réponse le jour même à 15h23!
Le 18/10 l'article paraît dans la Nouvelle Gazette
J'attends aujourd'hui l'entretien avec M. Magnette puisque le problème relève des compétences du bourgmestre.

Article de La Nouvelle Gazette 18/10/2012:

Réponse du cabinet d'E. Goffart:

Réponse du cabinet de P. Magnette (obtenue après ma relance):


mercredi 9 octobre 2013

L'olive qui cache la palme...

Alors que je m'engageais dans le rond-point qui se trouve sur mon parcours maison-crèche, mon regard est attiré par cette affiche. 


Interpellée, je fais donc 3 fois le tour du rond-point, pour me rendre compte qu'il serait plus simple de s'arrêter (surtout si je ne veux pas que ma fille régurgite son petit-déjeuner dans ma voiture) et je prends donc cette photo, qui, nous sommes bien d'accord, ne me vaudra aucun prix...
Pourquoi ai-je été interpellée par cette affiche vous demandez-vous? Probablement parce que les publicitaires on bien fait leur travail: "Nouveau" en rouge, texte clair et lisible, paysage de campagne italienne qui fait rêver, produit bien mis en évidence, travail simple et efficace, bref, tout le contraire des publicités pour la sécurité routière. Mais plus certainement parce que ça sent encore le "on va réussir à vous faire bouffer n'importe quoi en vous donnant bonne conscience". 
Vous vous dites que j'exagère et que je vois la mal partout... Vérifions ensemble.

Depuis plusieurs décennies, on nous vante les avantages du régime crétois et/ou du régime méditerranéen dont l'un des ingrédients clefs est l'huile d'olive. Différentes études confirment en effet ses bénéfices. Il n'est donc pas étonnant que sa consommation ait augmenté dans les pays  non-producteurs (Etats-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Brésil, Canada, Australie et Japon)
+ 84 400 t/an en moyenne entre 1990 et 1999*
+ 21.000t/an en moyenne entre 2000 et 2008*
"Cette progression tend à montrer que l’huile d’olive est de plus en plus appréciée par le consommateur non habituel"*

Il n'en faut pas plus aux pontes de l'agro-aliemntaire pour se ruer sur cette filière qui promet de rapporter gros. Ajoutez pourtant à cela 
- le discours des diététiciens et nutritionnistes qui privilégient les graisses végétales par rapport aux graisses animales 
- l’inscription en 2010 à l'UNESCO de la "diète méditerranéenne" sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (Grèce, Italie, Espagne, Maroc)
- la "révélation" au public de l'utilisation massive de l'huile de palme, seule(?) huile végétale qui ne recouvre pas les propriétés tant convoitées par les autres huiles: noix, colza, tournesol, lin, etc.

Et voilà donc nos rayons envahis de produits "à l'huile d'olive", de quoi réveiller ma curiosité (qui ne dort jamais très profondément) et vous faire part du résultat de mes recherches.

Pour ne pas que vous m'accusiez de faire de la publicité pour Colruyt, je me suis rendue chez Makro à Lodelinsart. Je me suis attardée sur les mayonnaises et les margarines.



J'ai donc trouvé:
- 2 mayonnaises: une BERTOLLI et une DEVOS&LEMMENS
- 3 "margarine: 2 BERTOLLI et une BENECOL

Dans tous les cas, on insiste bien sur la présence de l'huile d'olive, on peut pas la rater: dessins d'olives, de feuilles d'olivier, de paysage italien, rien qu'en voyant le pot, vous devez sentir l'odeur de la sauce tomate qui mijote, entendre la mamma qui crie "a tavola", et saliver bien sûr! Ca y est , vous ne tenez plus c'est dans le caddie... et tout en vous dirigeant vers la caisse, vous vous convainquez d'avoir fait le bon choix contre le cholesterol de votre mari, pour les neurones de vos enfants et le bien-être de votre capricieux transit.

Oui, mais que contiennent vraiment ces produits joliment emballés, ou plutôt savamment packagés?
Petit rappel indispensable: selon la législation européenne sur l'étiquetage des denrées alimentaires, les ingrédients sont énumérés dans l'ordre décroissant de leur importance pondérale.

Commençons par les margarines

De haut en bas : "Bertolli pour le pain" (1),  Benecol à tartiner à l'huile d'olive(2) et le Bertolli que j'ai vu en publicité sur le rond point (non-visible sur leur site) (3).

 

Cas 1: On achète principalement de l'eau (cf Maredsous à tartiner), 20% d'huile d'olive, et d'autres huiles végétales (en quantités plus importantes que l'huile d'olive) non identifiées, ce qui laisse supposer qu'il s'agit d'huile de palme sinon c'est génralement précisé fièrement.
Cas 2: Les 11% d'huile d'olive n'arrive qu'en 4e position après d'autres huiles végétales non identifiées et de l'eau.
Cas 3: Le beurre est le 1er ingrédient, suivi par 22% d'huile d'olive. Cela correspond donc bien à la publicité. Mais on n'évite pas les huiles végétales non identifiées (21%, c'est presque autant que l'huile d'olive) et l'eau.

Sur le site Bertolli, on ne trouve pas d'informations sur ces produits (ou alors j'ai mal cherché)
Par contre, sur le site Benecol, voici sur quoi je tombe (consulté le 08/10/2013):

Comme nous l'avions déjà remarqué pour le Maredsous à tartiner, l'ordre des ingrédients semble avoir malencontreusement été modifié sur le site (probablement moins contrôlé que le packaging non?). Hasard, coïncidence, il s'agit certainement d'une erreur humaine et pas d'une mauvaise intention n'est-ce pas? 

Pourtant, un produit contre le cholesterol, c'est quand même mieux de le présenter comme contenant principalement des choses saines comme
-->de l'eau, de l 'huile de colza, de l'huile d'olive et le fameux "ester de stanol végétal" (cf site) 
Or sur le packaging, les ingrédients ne sont pas dans cet ordre et l'huile végétale n'est pas précisée comme étant de colza. Etrange non?
Le lien de l'article a été envoyé à Benecol et Bertolli, les "réponses" reçues sont disponibles en fin d'article.

Venons-en aux mayonnaises

De haut en bas, la Bertolli et la Devos&Lemmens:





Dans les 2 cas, le premier ingrédient est de l'huile végétale non identifiée. Viennent ensuite les 16% d'huile d'olive... 
16%, or sur la partie face de l'étiquette D&L on peut lire "avec 20% d'huile d'olive" bizarre aussi non? Ah mais si, regardez bien, il y un astérisque: qui renvoie à cette phrase "de la qualité totale des matières grasses", autrement dit l'huile utilisée pour cette mayonnaise est un mélange de 4/5 d'huile végétale non identifiée et d'1/5 d'huile d'olive. Cela fait donc bien 20% des huiles mais 16% du total des ingrédients. Subtil hein? 
Le lien de l'article a été envoyé à D&L et Bertolli, les réponses reçues sont disponibles en fin d'article.

En conclusion:

  • L'huile d'olive est bien sûr présente dans ces produits en quantité soit minimale, soit non précisée. 
  • Un chouïa d'huile d'olive est censé nous faire oublier le reste des ingrédients, peut-on parler de "olivewashing"?
  • D'autres huiles non identifiées sont présentes, comment être certain qu'il ne s'agit pas d'huile de palme?
  • Ne vous donnez pas bonne conscience en mangeant ces trucs, il n'y a vraiment pas de quoi (je vous épargne les colorants, conservateurs et autres additifs)
  • Mettez du vrai beurre sur votre tartine (ou moins, ou pas si cholestérol)
  • Mettez de la vraie huile d'olive dans votre salade, sur vos tomates sur votre poisson, etc.
Réponses reçues:

Le lien de cet article a été envoyé aux marques concernées, voici leur(s) réponse(s):
  • réponses temporaires de Bertolli (Unilever) dans un français approximatif




  • réponse de D&L (Campbell Foods Belgium) qui se veut rassurant.


dimanche 6 octobre 2013

Des moules-frites et... des légumes!

Toute petite, maman m'a appris que les moules ça se mangeait pendant les mois en -RE: septembre, octobre, novembre et décembre (oui c'était clair sans énumérer les mois, mais c'est pour ceux du fond qui ne suivent pas toujours, je ne voudrais pas les perdre dès la première ligne...) 
En bonne fille, je respecte la règle et aujourd'hui, nous avons donc ouvert la saison (un peu tard c'est vrai) et hummmmmmmmmm que c'était bon!

Bon, "tant mieux pour elle" êtes-vous en train de marmonner. Mais non, je ne suis pas devenue la blogueuse gâteuse qui confond blog et journal intime, je ne vous oublie pas, voici l'information que vous attendez et qui conditionne le contrat de lecture qui nous lie: quels légumes acheter et où? 
Ben oui, des moules frites, ça ne peut pas être que des moules et des frites! Ah oui je vous entends déjà me répondre "Ah ça c'est vrai, faut un p'tit coup de blanc!". Vous n'avez pas tort, mais encore une fois, ça ne sera pas l'objet de cet article car je ne m'y connais pas assez en vins pour vous conseiller quoi que ce soit (par contre, si vous avez des bons plans vins pour moules-frites, je suis preneuse!).
Manger des moules, n'est pas une excuse pour éviter l'une de vos 5 portions de fruits et légumes recommandées quotidiennement ou de saper votre pyramide alimentaire au risque de la voir complètement se casser la gueule. Vous vous servez déjà des moules pour enfiler 2-3 p'tis blancs ni vu ni connu, et pour vous empiffrer de frites, faut pas abuser en ajoutant à cela l’omission des légumes, ok? Et vous allez voir, ça va même être un régal, vous en redemanderez!
Bon revenons donc à nos légumes. Alors chez moi, on les mange avec des carottes, des oignons et du céleri. 

Solution 1: acheter le sachet de légumes déjà découpés, qu'on a plus qu'à taper dans la casserole, mais si, vous savez, il se trouve toujours à côté des paquets de moules pour être certain que vous ne le ratiez pas. Honnêtement ce truc m'effraie, c'est tout sec, il n'y a que 4 rondelles de carottes qui se battent dans un tas verdures difficilement identifiables. Solution 1, on oublie, donc! Quelques exemples ci-dessous:

  • Poireaux carottes, céleri "Everyday" 0,59€/500g chez Colruyt (1,18€/kg)
  • Céleri, oignon, persil  "Gourmet Greens" 0,99€/300g chez Colruyt (3,30€/kg)
  • Légumes pour moules "Delhaize, 0,99€/300g chez Delhaize (3,30€/kg)


EVERYDAY julienne de légumes 500 gGOURMET GREENS Légumes moules 300 gLégumes pour moules
Solution 2: Sortir ses sachets de légumes congelés du congélateur, saisir une poignée de carottes, une poignée d'oignons et une poignée de céleri et le tour est joué! J'avoue que c'est une solution que j'adopte souvent pour d'autres recettes. J'ai toujours dans mon congel des poivrons, des oignons, des carottes, des épinards, des courgettes, etc. Oui mais voilà, du céleri j'en ai pas! Vous en avez vous? Ça se trouve du céleri en branche détaillé et congelé? Jamais vu, pourquoi? Ça se congèle quand même du céleri non? Personne n'en veut? C'est pas rentable, c'est quoi le problème? Pour moi, le mystère reste entier, si vous avez des pistes, des indices, s'il vous plaît, faites le moi savoir, cette fois c'est moi qui vous en serais reconnaissante. Bref, solution 2 virée également.

Solution 3: Ben on achète 3 carottes, 2 oignons et 2 branches de céleri. Non? Eh bien non, car ce satané céleri, il faut l'acheter entier! Et on en fait quoi? Oui, je sais des tas de choses, mais moi j'aime pas trop le céleri... J'ai déjà le même souci quand je fais mon "ragù alla bolognese" (oui on met du céleri dans LA vraie bolo qu'on appelle pas "bolo" et qu'on ne sert pas avec des spaghetti/  j'ai fait mon Erasmus à Bologne ça ne se discute donc pas et si vous ne me croyez pas, lisez ici, je ne pourrais pas vous l'expliquer mieux). Je disais donc, que je dois déjà me taper du céleri à toutes les sauces quand je dois en acheter 1 entier pour la petite branche dont j'ai besoin pour mon ragù alla bolognese. Alors pour les moules j'ai un plan B, ou plutôt une solution 4.

Solution 4:
J'achète mon paquet de carottes bio (1,29€/kg), mon sachet d'oignons bio (1,14€/kg) et mon fameux céleri bio lui aussi tant qu'à faire (1,79€/pièce) (tarif au 05/10 chez Colruyt Gilly). Ce qui me coûte moins cher que les merdes (oui je fais un peu mon Jean-Pierre Coffe parfois) en sachet décrites à la solution 1.
BIO-TIME carottes 1,5 kgBIO-TIME oignons 2 kgBIO-TIME céleri vert
A l'aide de mon super robot, je coupe mes carottes en rondelles, et à l'aide de mes mains qui ont l'avantage d'être 2, je coupe mes oignons et mon céleri (oui, il sont à moi!):



 

Et vous l'aurez compris, on emballe dans des petits sachets congélation pour la prochaine soirée moules!
Et on se régaaaaaale: ces petites rondelles de carottes fondantes, l'oignon translucide et ce satané céleri dans le jus de cuisson des moules avec un chouïa de vin blanc, de la moutarde à l'ancienne, de la crème et de l'ail, c'est TERRIBLE! 
En plus c'est léger et équilibré car on les mange ces légumes quand ils sont aussi bons. Avouez que ceux en sachet sont immangeables,  vous les mettez dans votre casserole en espérant que ces trucs ratatinés et séchés donnent un peu du goût à votre bouillon (autant espérer que le pape ne condamne plus l'homosexualité!)


Et vous, vous les mangez comment vos moules?
Allez bon appétit!

mardi 1 octobre 2013

Opter pour les couches lavables au 21e siècle! Partie2: choisir les couches

Comme je vous l'indiquais dans le premier volet de cette trilogie (comment se convaincre et "convertir" l'entourage), le choix des couches a de quoi vous rendre fous! Chaque couche coûtant environ 20€, il s'agit de bien réfléchir avant de commander la petite 20aine dont vous aurez besoin... 
Vous passerez donc des heures, des jours, des semaines à surfer (telle Lori Petty dans Point Break) d'un forum vers un blog, à ricocher d'un site à l'autre, pour finalement échouer (telle une baleine enceinte de 8 mois) sur le stand d'un revendeur pendant Babyboom... 

Alors, avec la grande bonté qui me caractérise, je vous ai synthétisé mes années mois de recherche dans un tableau qui me vaudra votre reconnaissance éternelle (ou un petit partage de l'article si vous l'avez apprécié).



OPTIONS
Comment choisir ?
SYSTÈME :

1) Couches+ culotte
2) TE1 et TE2 


1) Couche+ culotte: il s’agit d’un lange en tissu (pour l’absorption) + une culotte de protection (pour l’étanchéité), on les appellera ici (par facilité d’écriture) les C+C


  

2) Les "tout en 1" et "tout en 2"  forment, comme leur nom l'indique, un TOUT.
L'insert (absorbant) et la culotte (imperméable) ne font qu'un. Ils sont donc très proches des couches jetables classiques. Ce qui diffère entre les TE1 et les TE2, c'est le mode de fixation de l'insert.

Pour les TE2, il peut être soit:
--> glissé dans une poche


(bumgenius)



--> fixé à l'aide de pressions:
Il s'agit ici d'une couche en vente sur http://www.petitsachem.be/ (je leur pique une photo bien faite contre un peu de pub ;-))

--> simplement posé:
Pas besoin de photo, c'est comme à pressions mais sans pression (c'est clair non?)

Pour les TE1 l’insert est déjà cousu, il ne doit donc pas être fixé par pression, ni glissé dans la poche, ni posé.

Les TE1 et TE2  sont plus faciles à faire accepter en crèche, par la gardienne etc. car elles ressemblent le plus à la couche jetable classique. 
Pour les C+C et les TE2, généralement on met la partie absorbante au séchoir et la partie imperméable sèche à l'air libre (risques de perte d'étanchéité si chaleur trop forte au séchoir)
Pour ce qui est des fuites, je n'ai pas constaté de différences entre les différents modèles.
Les TE1 demandent moins de manipulation tant au placement (pas d'insert à placer) qu'au lavage (pas d'insert à retirer).
FERMETURE :

Pressions VS Velcro
Les boutons pressions sont beaucoup plus résistants dans le temps, en effet, les velcros ont tendance à s’user et à ne plus être aussi efficaces.
Si vous comptez les utiliser pour plusieurs enfants, il vaut mieux privilégier les pressions.
Du point de vue de la rapidité on y gagne évidemment avec le velcro, à privilégier donc si là vous voulez convaincre la crèche ou la gardienne.

TAILLE :

Taille unique VS adaptée
Vous avez en effet la possibilité de choisir entre des couches tailles uniques MAIS ajustables et réglables en fonction de la taille de l’enfant et qui conviennent de la naissance à la propreté. Des pressions permettent en effet de réduire/allonger la longueur de la couche et le tour de taille, mais pas la largeur de l'entre jambe. Les tailles uniques font tout de même « un gros pète » sur votre tout petit bébé…

(bumgenius)

L’avantage est donc économique car il faut environ 18 couches pour pouvoir tourner sur 3 jours. Si vous achetez directement 18 couches en taille unique, vous êtes tranquilles jusqu’à la propreté de votre enfant. Par contre si vous achetez des petites tailles, il faudra ensuite racheter des plus grandes. Si vous comptez les utiliser pour plusieurs enfants cela peut être rentabilisé.



La possibilité intermédiaire qui m’avait été conseillée et qui m’a bien convenu était d’opter pour 6 à 12 couches de taille bébé et 12 à 6 couches tailles uniques. On peut donc mettre des couches plus petites la journée et les plus grandes la nuit (personne ne voit son gros pète). J'ai ensuite revendu les tailles uniques S (oui ça se revend) pour racheter des tailles uniques.

MATIERE :

Coton, Chanvre, Bamboo, etc.
 Il existe en effet différentes matières plus ou moins naturelles, écologiques et absorbantes.
J'ai trouvé de nombreuses réponses sur ce site:http://www.bebenature.be/faq/52-quelle-matiere-choisir
Voici les informations essentielles:
Coton flanelle: pas cher
Coton éponge: plus absorbant mais plus volumnieux
Bambou: plus absorbant que le coton mais plus fragile + propriétés anti-bactériennes + production moins polluante
chanvre: le plus écologique (pousse vite et avec peu d'eau) + absorbtion optimale + résistance optimale MAIS rèche, donc souvent mélangé à un autre textile, moins souvent proposé pour les couches lavables.
Tencel: issu des nanotechnologies, très absorbant, gestion de la température et de l'humidité
Microfibre: 100% synthétique, très fins, très absorbant et très résistant, le plus courant pour TE1 et TE2.