lundi 9 décembre 2013

Bertolli (Unilever), un service consommateurs à la pointe de l'anti-professionnalisme!

Lors d'un précédent article, je partageais avec vous mes constats sur divers aliments vantant leur teneur en huile d'olive mais dont le pourcentage est en fait très faible et inférieur à d'autres huiles présentes dans le produit.

Comme toujours, quand j'écris un article du genre, j'interroge le service consommateur concerné et j'ai jusqu'à présent toujours obtenu une réponse personnalisée. 
On n'en attend pas moins de groupes aussi puissants que ceux de l'industrie agro-alimentaire. La réputation de la marque, l'illusion de transparence, la satisfaction du consommateur sont extrêmement importants, raisons pour lesquelles un service consommateurs efficace et professionnel est indispensable.

Quand début octobre, j'envoie donc une demande à Bertolli via un formulaire en ligne, je m'attends à une réponse rapide, complète et peut-être même des bons d'achat (cela arrive souvent) car Bertolli appartient un giga-méga-extra-supra géant: UNILEVER 
Pour vous donner une idée de la taille du groupe, voici un extrait de leur site: "Chaque jour, deux milliards de personnes utilisent des produits Unilever pour soigner leur apparence, se sentir bien et mieux profiter de la vie./ Avec plus de 400 marques axées sur la santé et le bien-être, nous sommes, comme nulle autre entreprise, littéralement et naturellement imbriqués dans le quotidien des gens."

Unilever fait en effet partie de la petite dizaine d'entreprises qui contrôlent le marché mondial de l'agro-alimentaire:

Il s'agit donc de ces groupes qui font du lobbying pour empêcher l'interdiction de distributeurs de sodas dans les écoles, de l'huile de plame, etc. vous voyez bien le genre?

Le 9/10/2013, j'utilise donc le formulaire en ligne du site Bertolli pour leur demander de répondre à mes demandes formulées dans l'article "L'olive qui cache la palme" de ce blog.


Le 10/10/2013, je reçois un accusé de réception standard (notez le français parfois "approximatif" ;-))

Le 25/10/2013, je reçois un second mail pour justifier le délai de réponse anormalement long (notez de nouveau les fautes):


Le 6 /11/2013, je reçois exactement la même "justification" sur le délai de réponse anormalement long:

Le 27/11/2013, c'est à dire plus d'un mois et demi après ma demande, j'obtiens enfin la réponse tant attendue:

Un mois et 17 jours de patience pour lire que finalement on ne me répondra pas, non pas parce qu'on n'a pas trouvé la réponse, parce que c'est un secret de fabrication, parce que... Non, parce que les questions se trouvent sur un blog! 
On se foutrait pas un peu de ma gueule là?
  1. Fallait-il 47 jours pour constater cela? Je pense que cette réponse pouvait me parvenir dans les 48h!
  2. On me reproche de ne pas les avoir contactés directement. J'ai pourtant complété le formulaire en ligne avec toutes les coordonnées nécessaires et indiqué dans la partie message que je souhaitais des réponses aux questions posées dans l'article dont je leur ai fourni le lien: http://chez-lolotte.blogspot.be/2013/10/lolive-qui-cache-la-palme.html
    Je ne leur ai jamais demandé de "répondre directement au blog"... Fallait-il faire une copier-coller du blog dans la partie message de leur formulaire? Il me semble pourtant utile de les informer de l'existence d'un tel article sur leurs produits.
Mais après une telle lenteur et surtout une absence totale de réponse aux questions relatives à leur utilisation de l'huile de palme, ils ont le culot d'ajouter ces 2 phrases: 
  • Quand vous posez une question a un de nos marques, nous serions gré à vous répondre de façon complète. [sic]
  • En espérant de vous avoir dûment informé,...
Comment un groupe comme Unilever peut-il se contenter d'un service consommateurs incapable répondre à des questions que se posent les consommateurs et de'écrire un mail de 5 lignes dans un Français correct?

Allez, je ne baisse pas les bras, je leur pose la question et je vous tiens au courant ;-)